Amelie Marie In Tokyo

Vie quotidienne à Tokyo #2 Mon nouveau boulot

Cela fait bientôt 2 semaines que j’ai commencé à travailler chez GPlusMedia et que j’évolue dans un chouette open office de près de 40 personnes. Qui dit nouveau boulot dit aussi nouveau rythme de vie, nouveau quartier à découvrir et plein de super rencontres.

Les premiers jours ont été difficiles. C’est la première fois que je suis confrontée au travail en open office. J’ai bien eu quelques rapides expériences, mais toujours en CDD très courts donc sans réellement m’attacher au lieu. Cette fois-ci, j’ai « mon bureau », « mon ordinateur ». Probablement « ma chaise » mais qui sait, peut-être qu’ils s’amusent à se les échanger !

Nouveau boulot

L’open office offre un environnement de travail à la fois distrayant et à la fois… Un poil stressant. Je trouve vraiment super sympa de voir tout le monde bien s’entendre et échanger. C’est aussi assez chouette de pouvoir faire appel à des collègues et de discuter lorsqu’on a un doute ou lorsque l’on bloque sur un sujet particulier. Côté lumière, c’est absolument parfait. Avoir des fenêtres qui s’ouvrent sur cette grande pièce me change totalement de mon précédent bureau. C’est aussi très vert avec des grandes plantes et puis chacun arrange un peu son bureau à sa sauce.

En revanche, je souffre du bruit ! Jusqu’ici j’ai toujours bénéficié d’un cadre de travail calme, me permettant de me concentrer sur ma tâche en cours. Je dois me faire aux conversations des uns, aux coups de téléphone des autres et à l’ambiance sonore de bureau. Honnêtement, je réalise que c’est très certainement une question d’habitude. Je pense que si je ne m’y habitue pas, il me suffira de me procurer un casque anti-bruit. Certains de mes nouveaux collègues aiment écouter de la musique lorsqu’ils travaillent. Je les envie beaucoup parce que je n’en suis pas capable. J’ai bien essayé une journée mais j’ai fini épuisée et je n’ai pas réussi à dormir le soir (la musique tournait en boucle dans ma tête). La loose.

Mon nouveau boulot consiste à promouvoir l’apprentissage du japonais au Japon à travers un réseau d’écoles aux profils différents, offrant des méthodes d’enseignement variées. Il existe un grand nombre d’écoles de japonais dans tout l’archipel et je suis hyper impatiente de mieux les connaître. J’ai pu en visiter trois à Tokyo ce qui est déjà bien pour mon premier mois ! Je dois aussi me mettre à jour côté visas et immigration. J’ai appris déjà pas mal d’informations essentielles sur cette procédure dont je ne soupçonnais pas la complexité. Communiquer et aider les autres c’est vraiment ma passion, aussi je suis super contente de pouvoir aiguiller les étudiants, les aider dans leur inscription et leur démarche. Je ne suis pas vraiment passée par l’étape visa étudiant au Japon, mais je réalise que sauter le pas peut être assez angoissant. En donnant plein de conseils, j’espère avoir facilité le sommeil de certain(e)s !

Côté quartier, je suis désormais tout près de la Tour de Tokyo. C’est fantastique, je ne l’avais jamais vue d’aussi près ! Le coin est aussi calme et plutôt agréable. En revanche, je me retrouve dans le quartier à expat’ de Tokyo, au milieu des ambassades et pas loin de l’American Club. Qui dit expat’ dit restaurants un peu plus chers que la moyenne et supérettes outrageusement chères. Je n’ai pas encore eu le temps de vraiment explorer, mais mes options pour manger le midi me semble un peu limitées. Heureusement, nous avons une cuisine et un vrai espace pour déjeuner. D’ailleurs, j’apprécie beaucoup de ne plus me retrouver à manger devant mon ordinateur.

Pour le moment, je prend la ligne Namboku (南北, Sud – Nord) qui n’est pas trop bondée malgré le passage par des quartiers d’affaires importants. Cependant j’ai l’espoir de pouvoir faire le trajet en vélo. De chez moi à mon nouveau boulot, le trajet fait un peu moins de 6 kilomètres. J’ai tenté une première fois et j’ai eu quelques petites frousses.

Une galère majeure est que mon trajet coïncide avec des lignes de bus. Le bus, c’est l’ennemi ultime du cycliste. On utilise le même côté de la route et avec ses arrêts fréquents, le bus est dangereux pour les deux roues. J’ai aussi découvert le concept de la piste cyclable qui fait 50 mètres et donne sur le néant en court de route. Paf, plus de piste de cyclable. On se retrouve à gêner les piétons et parfois à ne pas pouvoir revenir sur la route… Du coup, je n’ai pas eu le courage de retenter l’expérience…

Demain peut-être !

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