Takikomi gohan - couverture

Les recettes japonaises d’Amélie : Takikomi Gohan

Première bonne nouvelle, la recette du takikomi gohan marche toute l’année !

Cependant, c’est tout de même à l’automne qu’elle s’impose dans les cuisines japonaises. En effet, les ingrédients les plus populaires reviennent en fanfare sur les étales : châtaignes, citrouilles, champignons ou encore le sanma (poisson)… Même si le temps est plutôt doux et agréable, la perspective de l’automne à venir donne envie de se cuisiner de bons plats chauds… Et dès le mois de septembre les supermarchés mettent en vente des kits tout prêts de takikomi gohan. Si vous êtes au Japon, vous n’avez vraiment aucune excuse.

(Ceci dit, c’est encore meilleur lorsque vous préparez vous même les ingrédients…)

Recette : takikomi gohan avec châtaigne

Qu’est-ce que le takikomi gohan ?

En japonais, l’expression 炊き込みご飯 signifie “riz (ご飯) cuit avec (炊き込み)”. C’est un plat à base de riz cuit avec des légumes, des champignons, des fruits de mer ou de la viande.

Le riz est assaisonné avant cuisson avec de la sauce soja, du dashi (bouillon japonais) et du saké de cuisine appelé mirin. La recette varie selon les spécialités régionales. 

D’ailleurs, le takikomi gohan se retrouve aussi sous le nom de “gomoku gohan” (五目ご飯), c’est à dire “riz (ご飯) avec 5 ingrédients (五目)”. En effet, en général ce plat comporte environ 5 ingrédients de saison. Plus, et vos papilles ne sauraient plus où donner de la tête… 

takikomi gohan - mélange de légumes

 

Deuxième bonne nouvelle : côté ingrédients, cette recette convient à tous les goûts. 

Les ingrédients du takikomi gohan

Vous l’aurez remarqué, je choisis rarement des recettes qu’il faut suivre à la lettre. Ce n’est pas que je n’apprécie pas la bonne cuisine, au contraire, j’apprécie grandement les plaisirs de la table. Cependant, force est de constater que je suis meilleure goûteuse que chef !

Et la recette du takikomi gohan a de pratique que vous pouvez en vérité y mettre un peu ce que vous voulez. Sa version la plus classique inclut les ingrédients suivants : 

  • Riz blanc (nous lui préférons le riz complet appelé « genmai »)
  • Carottes 
  • Racines de bardane (gôbo)
  • Des champignons shiitake
  • Des fines tranches de tofu fit (aburaage, 油揚げ)

Le dernier ingrédient le plus commun est le konjac mais je lui voue une haine sans pareille. Franchement, le “konyaku” devrait se contenter de nous donner des éponges et n’a rien à faire en cuisine.

Rien.

Psss… Ce plat peut très bien convenir aux personnes végétariennes pour peu que vous utilisez du dashi de konbu (du bouillon d’algue). 

Passons aux ingrédients les plus populaires : 

  • Châtaigne, patate douce, pousse de bambou etc.  
  • Poulet, canard, fines tranches de boeuf etc.
  • Huitres, mollusques (palourdes) etc. 
  • Champignon shimeji, maitake etc.
  • Sanma, thon etc.

En variant les ingrédients, vous redécouvrez cette recette à chaque fois et ne vous lassez pas !

takikomi gohan

Pour l’assaisonnement : 

  • Environ 300 ml de dashi
  • Une cuillère à soupe de sauce soja
  • Une cuillère à soupe de mirin (saké de cuisine)

La recette n’est (vraiment) pas compliquée. 

… Mais, parce que nous ne sommes pas des sauvages, il faut tout de même pas déconner avec la préparation.

Astuce #1 : En premier lieu, visez à vue de nez un ratio 30% d’ingrédients 70% de riz. Sinon, les ingrédients vont absorber l’eau et votre riz ne sera pas très bien cuit ! Ça nous est arrivé une fois, et je ne vous cache pas que ce n’est pas très bon…

Astuce #2 : Après avoir rincé votre riz, il faut le laisser un peu tremper dans l’eau avant d’ajouter tous les autres ingrédients.

Il est donc judicieux de préparer d’abord le riz, puis de vous occuper de laver, peler et couper les légumes.

1 : Rincez le riz 3 ou 4 fois et laissez le tremper.

2 : préparer tous les autres ingrédients. Coupez en fine lamelle ou en petit morceau. 

3 : ôtez l’eau du riz et égouttez le quelques minutes.

4 : versez le riz dans l’autocuiseur, puis ajoutez la sauce soja, le vinaigre et le bouillon dashi.

5 : déposez les ingrédients en couche sur le riz (ne mélangez surtout pas !!) en commençant par les ingrédients les plus durs (la viande, la racine de bardane etc…) jusqu’aux ingrédients les plus mous. 

Lancez votre rice-cooker et c’est parti !

Certains modèles japonais ont une option de cuisson pour ce type de recette, ce qui est bien pratique. Sinon faites avec le mode de cuisson habituel mais laissez reposer quelques minutes avant d’ouvrir le cuiseur. 

Si le dessous de votre riz est dur et semble un peu brûlé, c’est tout à fait normal et c’est même inhérent à la recette. C’est la sauce soja qui a caramélisé le fond et les japonais considèrent le fond du takikomi gohan comme délicieux. 

Bonus : la version onigiri

Lorsque l’on lance notre cuiseur de riz, ce n’est pas pour un repas, mais plusieurs repas au moins ! Et le takikomi gohan est un bon moyen de faire des onigiri complets. Les onigiri sont des « boules de riz » que les japonais préparent pour manger sur le pouce : déjeuner au boulot, pique-nique, etc.

Les onigiri peuvent être surgelés et conservés pour dépanner le jour où vous n’avez pas le temps de vous préparer à manger. 

 

Onigiri, boule de riz

 

Avez-vous essayé de cuisiner ce plat japonais  ?

Quels sont vos ingrédients préférés ? Pour ma part, c’est très clairement le combo châtaigne, champignon maitake, poulet et oignon vert qui l’emporte haut la main ! 

7 Comments to “Les recettes japonaises d’Amélie : Takikomi Gohan”

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