Mon blog est mort, vive mon blog !

Il aura fallu une erreur critique et la disparition (temporaire) de mon blog pour me faire revenir déblayer la porte de ce local de l’écriture. Quatre longues journées à tenter de démêler le bazar, une main sur le clavier, l’autre… Eh bien l’autre sur la tête de mini moi, petit monstre dont je tairais le nom, le genre, et la frimousse, né durant la pandémie (celle-ci ayant duré plus de 3 ans et étant toujours d’actualité, ça donne une bonne marge). 

Et le clavier, me direz-vous, est-il toujours du côté de Chiba les oies en friche ? Non. Amélie-Marie in Tokyo izz back in Tokyo, enfin. La cambrousse, pardon, la campagne, c’était sympathique deux secondes. Mais à un moment donné, la carte des lieux devient un peu chiante, un peu comme dans un Zelda dont on ne sort pas du premier niveau. C’est rigolo de batifoler dans l’herbe, mais on s’en lasse. 

Le clavier (et l’écran associé) est donc à Tokyo, et comme c’est grand, tout de même, je précise, dans l’un des 23 arrondissements de la capitale du Japon. Ça reste vague, je sais. Les autres arrondissements nous considèrent presque à Saitama, nous on se considère comme gardiens de la frontière du goût avant les sauvages de l’autre côté de la rivière. Moi, ces querelles de localités, je m’en tamponne la chemise. Je suis de retour à la civilisation, et la civilisation me le rend bien. 

Actuellement en congé maternité étendu, faute de place en crèche, je vise la reprise du bureau au printemps. J’ai un peu hâte. Mini-moi est adorable, mais la conversation ce n’est pas encore ça… Ce qu’on dit sur le bordel des crèches au Japon s’est révélé complètement vrai. C’est la guerre, la guerre des points, des visites carnets à la main pour noter les réponses aux questions bidons qu’on sort pour se faire remarquer, sur son 31 à tenter de comprendre comment obtenir le sésame (on tej’ les grand-parents de la maison ou alors, point bonus, il faut qu’ils soient très très malades et à charge, on s’invente des journées de travail de 48 heures, avec un bureau à 3 heures de route à dos d’âne, limite on divorce, parce que parent solitaire ça rapporte aussi des points) et on prie à tous les kami pour obtenir une faveur. Peine perdue en octobre, en janvier—mais j’espère qu’avril sera la bonne. 

La table d’où je vous écris se trouve au rez-de-chaussé. Qui dit rdc dit étage. On a troqué notre vie en appartement pour celle de la vie en maison. Il faudra que je vous raconte cela un jour. 

 

2 Comments to “Mon blog est mort, vive mon blog !”

  • Fabie

    C’est sympa de nous donner quelques nouvelles !

  • Cleopiti

    Re-Bonjour Amélie-MArie !
    Cela faisait un moment … ravie de te lire à nouveau (rapidos parce que je dois m’absenter pendant quelques jours).
    Félicitations pour « Minimoi ».
    A très bientôt.

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