Il se rend dans un centre commercial populaire. « Car toutes les filles s’y rendent. Peut être y trouvent-elles la force des femmes là bas ? ».
Des sacs et des chaussures. Et des affaires de cuisine.
Que possède une fille ayant le joshiryoku ? Combien devrais-je en acheter pour l’avoir aussi ?
« Elles boivent des chocolats de marque populaire. Est-ce que je vais obtenir le joshiryoku ? ».
« Si j’achète ces magazines, vais-je trouver la voie ? « .
« La force des femmes ce n’est pas seulement dehors mais aussi dans la maison. Que dois je changer ? ».
Deuxième jour
« Hier, j’ai acheté 3 magazines, mais face à la quantité d’information, je n’ai pas pu tout lire »
« Je décide d’emmener le magazine cancam avec moi à l’université » (il n’a peur de rien !).
« Mon ami s’est endormi pendant le cours. Alors je lui prête un peu de la force de femme avec cette petite bouteille mignonne. »
« Après toute une journée de cours, je décide d’allumer des bougies aromatisées parce que cela donne encore plus de joshiryoku. »
Il a réussi a élever le niveau aujourd’hui, mais pour aller encore plus loin …
Troisième jour
« Après avoir réfléchi pendant deux jours et fait le tour de la question dans les magazines, je retourne dans une galerie commerciale populaire de Shinjuku, afin d’y faire des emplettes. »
« Gelato pique semble conférer beaucoup de joshiryoku. On me demande dans les boutiques si je cherche un cadeau. Pourquoi ne pourrais-je pas rechercher quelque chose pour moi ?! ».
« J’ai mangé dans ce restaurant qui a l’air de conférer beaucoup de pouvoir aux femmes. »
Tout est petit donc mignon. Donc plein de joshiryoku.
Touche finale ? « Le bandeau pour les cheveux ! ».
Et de la crème. « Je veux ressembler à cette photo ! ».
« Je m’en mets sur le visage ».
« Alors … »
« Je suis une femme … »
« Complètement une fille ! Pas un garçon doté du joshiryoku, mais une fille ! ».
« J’ai réussi ! J’ai le joshiryoku ! »
« Vous avez vu ? D’où que vous regardiez, je suis une fille ! »
« Yeah ! »
« Qu’est-ce que j’ai foutu … »
Cet étudiant au blog populaire ne s’est pas sacrifié pour cette mission sans réfléchir au message important à transmettre: en lisant les magazines, en explorant les endroits réservés aux « filles », il a pu comprendre un peu ce qui fait leur féminité. Alors il évoque la possibilité inverse: les filles peuvent aussi tendre à comprendre ce qui fait la force des hommes. Mais il ne s’arrête pas à cette division un peu sexiste. Il évoque l’utilisation à tout bout de champ du terme joshiryoku pour le marketing qui matraque les femmes: les filles ne devraient pas s’imposer du stress pour être belle. L’important c’est la personnalité, et le pouvoir des femmes ne doit pas se trouver cantonner à ces images de magazines, mais devenir au sens plus large, le courage et la confiance féminine.
Toutes les photographies sont issues de l’article de Cityboy.
Branwen
Absolument fantastique ! Ce mec est génial 🙂
ameliemarieintokyo
Merci !!! Je trouve aussi !