Ena

À la (triste) découverte de la ville d’Ena, étape sur notre trajet pour Iwamura

Une ancienne préfecture, terre de culture et tradition 

C’est en Shinkansen que nous nous sommes rendus à Nagoya (préfecture aichi), afin de prendre une correspondance pour Ena, ville de la préfecture de Gifu, terre d’origine des ancêtres de mon mari. C’est aussi une préfecture très riche en lieux anciens et villages ayant encore des allures authentiques et célèbre pour ses onsens, notamment Gero (rivière Hida).

Ena

Ena, une ville récente, à la triste allure de zone industrielle

La ville Ena fut créée en 1954. En 2004 elle a absorbé les villes Akechi, Iwamura, Kamiyahagi et Yamaoka ainsi que le village de Kushihara, afin de créer une agglomération s’étendant administrativement à 504 km2.

Nous nous sommes arrêtés à la gare d’Ena, d’où nous avons rejoint notre hôtel, étonnés du paysage urbain étalé. Bâtiments gris et moches, parking et usine, Ena n’a vraiment rien pour elle. Malgré notre curiosité et notre envie d’explorer, rien n’est donné à voir dans cette ville récente. Même le musée d’art était fermé (pourquoi, mystère !).

Ena

Dotée de deux bowlings, une usine de tuyau, et un bon nombre de supermarchés, Ena affiche en prime une quantité affolante de voitures. Il faut en effet compter 2 à 3 véhicules par famille dans cette zone très isolée, dont les agglomérations sont très peu reliées par des systèmes de transport en commun. Autant dire que sans voiture, Ena n’est pas vivable !

Malgré ce triste tableau, nous y aurons passé une bonne soirée et une bonne matinée. D’une part, notre hôtel s’est révélé étonnamment très confortable malgré ses airs de motel de bord de route. D’autre part, il était en prime doté d’un bain public sympathique ! Pour la première fois j’ai tapé la causette avec des japonaises très curieuses de voir une étrangère dans ce trou perdu (pardon, Ena !).

La curiosité est vraiment un trait de caractère des japonais dans la campagne. Ils viennent volontiers vous parler, vous assister ou encore vous offrir des conseils. À Ena, j’ai impressionné pas mal d’enfants, n’ayant sans doute jamais vu d’occidentaux dans les parages. Certains se sont fendus d’un « hello » jeté par défi. D’autres restaient juste littéralement bouche bée à me suivre du regard.

Direction Iwamura !

Le matin, nous avons emprunté l’Akechi tetsudo (Akechi Line). C’est la première ligne de train privée du Japon. Un simple wagon nous mène à travers les montagnes, s’arrêtant à chaque agglomération pour y prendre quelques rares passagers. Notre gare de destination était celle d’Iwamura.

Ena

 

3 Comments to “À la (triste) découverte de la ville d’Ena, étape sur notre trajet pour Iwamura”

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