Nouvelle année, nouveau travail

Nouvelle année, nouveau travail: une page se tourne

En décembre dernier j’ai finalement posé ma démission, après plus de 2 ans et demi à la Coto Academy. Ce poste fut une formidable chance pour moi et quelques mois auparavant, je ne m’imaginais pas en changer pour un nouveau travail. Je vous avoue que tourner cette page, quitter mon premier emploi me semble irréel. Mes collègues aussi vont me manquer!

Je suppose que changer de travail est une étape tout à fait naturelle dans sa carrière. J’ai la sensation que lorsque l’on vit au Japon, c’est peut-être un peu plus difficile à faire et à vivre, pour pas mal de raisons. Ce n’est que ma perspective personnelle sur le sujet et bien entendu, on trouve autant d’expérience que de personnes!

Changer d’occupation au Japon

Lorsqu’une entreprise nous donne notre chance alors que trouver un emploi au Japon n’est pas toujours une sinécure, on peut se sentir redevable – et coupable de chercher plus vert ailleurs. Je suis immensément reconnaissante envers ma chef et toute mon équipe, parce qu’ils m’ont acceptée et formée. J’ai eu l’occasion de découvrir le fonctionnement d’une entreprise de A à Z et de toucher à tout. J’ai participé à beaucoup de projets, notamment la création d’une nouvelle entreprise, et on m’a donné de plus en plus de responsabilités. On peut rester critique face au système japonais, mais c’est un point que je lui accorde volontiers: pour qui est débrouillard, les opportunités sont sans fin.

C’est un écho que j’entends souvent à propos des expériences au Japon. On entre rarement avec un poste précis et l’on est amené plus d’une fois à faire des tâches inattendues, nouvelles ou en dehors de son domaine de compétence. Les japonais accordent de l’importance au fait d’avoir des diplômes juste pour le principe, mais considèrent que vous devez être formés à tout. Cela peut être stressant et parfois il faut savoir poser les limites pour ne pas se retrouver à faire du travail que l’on apprécie pas. Mais globalement, cela permet d’enrichir ses compétences et de vivre des moments intéressants. Normal alors, de se sentir un poil gêné de partir après tant d’investissement! Certains employeurs japonais croient encore à l’emploi à vie et pourront être très surpris par le départ d’un employé.

Une autre difficulté à laquelle les étrangers peuvent être confrontés est la reconversion professionnelle. Beaucoup de personnes venues au Japon pour enseigner (anglais, français) souhaitent par la suite renouer avec leur parcours professionnel d’origine. Ou essayer quelque chose de nouveau. Pour avoir passé un peu plus d’un an à travailler avec mes collègues recruteurs, les professeurs sont encore en bas de l’échelle professionnelle aux yeux des employeurs japonais. Plus un professeur a d’années d’enseignement à son actif, moins il est « employable » pour une entreprise. C’est une réalité terrible.

Le cas des professeurs mis à part, l’expérience dans un domaine n’est pas toujours reconnue par les entreprises locales. C’est un constat que j’ai pu faire en observant les parcours de nos candidats. Changer d’emploi implique parfois pour eux d’avoir à serrer les dents et de viser un poste en deçà de ce qu’ils souhaitent – au moins le temps de faire leur preuve. Heureusement, les mentalités changent petit à petit.

Il faut aussi pouvoir avoir la possibilité de prendre du temps et de prendre son temps. Entre le moment où j’ai reçu une proposition et la signature de l’offre concrète, il s’est écoulé pas mal de semaines. Et encore, je pense que j’ai plutôt eu beaucoup de chance. En effet, pour des raisons de budget annuel, la personne qui me recommandait pour le poste a fait accélérer le processus d’embauche. Le nombre d’entretien varie selon les entreprises mais cela prend toujours du temps.

On est souvent amené à faire des entretiens face à une voire plusieurs personnes et à monter les échelles de la hiérarchie. Les employeurs japonais peuvent de plus mettre beaucoup de temps avant de prendre une décision. Il n’est pas rare qu’entre la candidature et la signature du contrat, il s’écoule plusieurs mois. Cela implique d’avoir l’esprit tranquille pour vivre cette étape et ne pas avoir de pression du style visa qui périme ou vraiment besoin de ce salaire plus élevé.

Pour pouvoir changer de boulot, avoir développé des contacts et être attentif aux opportunités autour de soi est important, d’autant plus qu’on est à l’étranger. Recevoir une offre tient bien souvent à des occasions nées de votre réseau d’amis et de connaissances. D’ailleurs, le premier conseil que vous donnera la chambre de commerce de Tokyo (que j’avais rencontré en 2014), valable partout, pour tout, c’est de se faire un réseau. Beaucoup des histoires professionnelles dont j’ai eu vent tiennent à des opportunités offertes parce que machin X a rencontré madame Y (marche aussi pour les histoires d’amour). Au Japon, il peut être utile – et précieux, d’être en contact avec la communauté francophone et anglophone de votre patelin.

La paperasserie avec l’immigration peut représenter un frein, en particulier si l’entreprise n’est pas habituée à la démarche. Dans mon cas, le fait d’avoir un visa d’épouse et non de travail joue très certainement en ma faveur. Les employeurs étrangers ou japonais voient d’un bon oeil de ne pas avoir à se casser la tête avec les papiers. Il faut s’armer de courage et de patience pour leur prouver que ce n’est pas si compliqué!

Nouveau travail, nouvelles aventures

Personnellement, c’est après 2 ans de boulot que j’ai commencé à recevoir des propositions (Linkedin est votre meilleur ami) mais je ne pensais sincèrement pas pouvoir changer de poste avant la troisième année révolue. Sans aller jusqu’au syndrome de l’imposteur, j’ai du mal à avoir confiance en moi professionnellement. Alors lorsque qu’au cours d’un déjeuner on m’a proposé de rejoindre une boite qui me faisait rêver, j’ai eu beaucoup de mal à y croire. J’ai passé plusieurs semaines anxieuse, à me dire que ça n’allait pas, ça ne pouvait pas aboutir. Je me pince encore et je m’inquiète d’être à la hauteur!

Le processus était tout nouveau pour moi. J’ai tout d’abord eu un entretien informel avec le general manager, à l’American Club de Tokyo. Autant dire que je n’en menais pas large. Il faut impérativement être accompagné d’un membre pour avoir le droit d’y déjeuner. Pour être membre du club, il faut payer une fortune, genre un bras et un rein. J’étais dans mes petits souliers, moi et le seul chemisier digne de ce nom de ma penderie.

Le côté informel peut sembler cool, mais en réalité, j’ai trouvé l’expérience plus stressante qu’un entretien classique. Déjà parce que manger ET répondre à des questions est sportif mais qu’en plus on a genre 100% de chance de se retrouver avec un truc coincé dans les dents.

Il faut rapidement analyser la situation (le menu) et choisir une option appropriée (exit le hamburger et les spaghetti à la sauce tomate qui peuvent tacher) et raisonnable (l’interviewer payant l’addition, éviter qu’elle soit trop salée). Évidement, pour démarrer la conversation, j’ai gentiment demandé ce que l’on me recommandait. Réponse de mon futur employeur, le hamburger. Flairant la galère (je le prends à deux mains? J’utilise les couverts? Je pars en courant?), j’ai opté pour une salade césar et un thé glacé. Ouf. Naviguer les questions en mangeant fut une expérience assez tendue et je faisais constamment attention de ne pas faire de bourde. Les dangers d’un entretien-déjeuner, c’est de se sentir à l’aise et de commencer à débiter des bêtises. L’air de rien, l’interviewer pose des questions ciblées sous couvert d’une conversation détendue.


« Passe moi l’sel. Ah, et sinon t’es capable de m’expliquer tes tâches-performance en terme de stratégie KPI par heure?« 

Après ce déjeuner, j’ai du attendre plusieurs semaines avant un nouvel entretien, cette fois-ci dans leur bureau. Je devais non seulement revoir le manager, mais aussi rencontrer l’équipe et discuter plus en détail du poste. J’ai trouvé mentalement difficile de vaquer à mes occupations au travail tout en vivant ce processus. Je devais m’investir sur les deux tableaux. Continuer à travailler et avancer dans des projets dont je ne verrai peut-être pas l’aboutissement. Cela alors que je me familiarisais avec une autre entreprise.

Mon dernier entretien fut épique. Déjà, il m’a été annoncé la veille pour le lendemain – l’affaire était très pressée. Je devais cette fois-ci me déplacer au siège de l’entreprise pour rencontrer le président japonais. Je ne savais absolument pas à quoi m’attendre. Alors j’ai préparé mon entretien. J’ai préparé pas mal de phrases en japonais avec le Nippon et je les ai mémorisé tout en préparant ma présentation. J’ai passé la journée à me réciter des phrases clefs en triturant nerveusement mon petit carnet de notes. L’entretien était à Odaiba – pas la porte à côté, et dans le train je me sentais me liquéfier.

On m’avait aussi informée à la dernière minute qu’une japonaise de la boite m’attendrait à l’accueil. Ce fut une bonne surprise car, hasard de la vie, il se trouve que je la connaissais. Tokyo c’est petit, on ne le répétera jamais assez.

Arrivée dans les bureaux, j’ai failli faire une bourde. En effet, l’homme venu nous chercher à l’entrée des bureaux ÉTAIT le président japonais. Je m’attendais à ce que cela soit une secrétaire qui viennent nous accueillir comme cela est généralement le cas. Prise de court, j’ai un peu merdé mes salutations. Je me suis remise de mes émotions à temps pour choper sa carte de visite des deux mains et le remercier. Épreuve tout droit sorti d’Harry Potter, il pose trois boissons sur la table – du thé vert, du café noir et de l’eau Volvic, et me propose de choisir. J’ai balbutié un « puisqu’il y a de l’eau française, la Volvic s’il vous plait« . Avec le recul, j’aurais dû prendre le thé vert et vanter les vertus et la qualité du thé japonais!

J’ignorais que la japonaise qui m’accompagnait était là pour servir d’interprète au cours de l’entretien. Le président ne parle pas anglais. Mais mentalement, j’étais partie pour un entretien en japonais alors vaille que vaille, j’ai sorti du nihongo. Bien m’en a pris, parce que ma préparation a payé. L’adrénaline a aussi de mystérieux qu’elle décuple les capacités linguistiques – un peu comme l’alcool. Je me suis rappelée de toutes mes notes. Néanmoins, sentir une alliée – on s’entend bien, a été un grand plus.

Le japonais n’était pas vraiment requis pour le poste, mais clairement, j’ai fait une très bonne impression. Et surtout, j’y ai mis tout mon kokoro (coeur en japonais) et ça, le président japonais, ça lui a parlé. Les dirigeants japonais sont de grands sentimentaux. Alors se mettre en avant en mentionnant comment  l’on vise l’excellence personnelle, que l’on souhaite servir les clients au delà de leurs attentes et que l’on est dévoué à l’équipe, ça marche du feu de dieu. Il était en extase. Mes études de droit, qui n’ont rien à voir avec le poste ou mon expérience, l’ont aussi fasciné. Sur cette note s’est fini mon entretien, une quarantaine de minutes au total.

Je suis ressortie de la salle de conférence les jambes en coton et 3 litres de sueur en moins. Parce qu’il est poli de le faire, j’ai immédiatement envoyé un email de remerciement renouvelant ma motivation au président japonais. Le lendemain, je recevais une offre et devais me presser d’annoncer ma démission.

Au Japon aussi existe le préavis. J’ai entendu plusieurs sons de cloches quant à sa durée légale. Pour les uns, 2 semaines minimum, pour d’autres 1 mois et sur les contrats est très souvent stipulé 2 mois. Notre comptable m’a précisé que c’était d’un mois à compter de la date du courrier annonçant le départ de l’employé. Je l’ai donc fait par email, le plus rapidement possible et cela s’est bien passé. J’ai eu mes vacances entre temps. Il me restait donc une semaine de travail durant laquelle j’ai rapidement formé ma remplaçante.

Lorsqu’un employé quitte une entreprise, il est coutume que la boite lui organise une 送別会: une soirée d’adieu. J’avais peur d’un évènement très formel en restaurant. Mais l’équipe a opté pour un buffet au bureau ce qui permet à tout le monde de passer dire un petit mot. Je sens venir l’instant émotion!

Mes collègues vont me manquer, mais je suis terrifiée impatiente de découvrir mon nouveau travail!

22 Comments to “Nouvelle année, nouveau travail: une page se tourne”

  • Gogatsu-byô, le "blues du mois" de mai japonais

    […] sur cette dernière. C’est au printemps que les jeunes diplômés font leurs premiers pas dans le monde du travail et que les mutations entre département ont […]

  • Kmille (@CamilleKmil)

    Je suis tombée par hasard sur ton blog grâce à l’article « lire en Japonais » et vraiment j’adore! Merci de nous faire partager tes expériences et conseils! En lisant cet article je viens de réaliser qu’on s’est croisé: j’ai étudié un mois à la Coto en septembre dernier! Comme quoi tu as raison: Tokyo c’est petit 😉 Tu as l’air de beaucoup te plaire dans ton nouveau boulot, félicitation et bonne chance pour cette nouvelle aventure!

    • ameliemarieintokyo

      Merci beaucoup Camille ! Ça alors, Tokyo c’est vraiment ridiculement petit X) ! J’espère que tu as apprécié tes cours :3 bon courage pour l’apprentissage du japonais !

  • Anne-Laure Pigeard

    wow mais c’est genial !! J’ai toujours trouvé que les opportunités a Tokyo pouvaient être vraiment intéressantes ! je suis vraiment heureuse pour toi 🙂 surtout si c’est un dream job. Les entretients sont souvent la partie la plus stressante – ça et les premières semaines le temps de comprendre le fonctionnement de la boite et du job. En attendant bon courage pour tes debuts et encore félicitation !

    • ameliemarieintokyo

      Merci beaucoup, avec beaucoup de retard ! Tokyo est en effet pleine d’opportunités et les gens débrouillards trouvent toujours 🙂

  • Berenice

    Un entretien en mangeant ? L’horreur :O ! Je ne suis déjà pas très à l’aise de boire un café en entretien haha. Je te souhaite toute la réussite possible pour cette nouvelle aventure !!
    Pour ma part, je suis également en processus de recrutement. J’aime beaucoup travailler mon CV et les entretiens (quand je suis devant une personne ouverte), mais quand cela dure des semaines et des semaines, et qu’il faut rencontrer toute la hiérarchie, c’est très stressant…

    • ameliemarieintokyo

      Merci beaucoup et… Désolée du retard (rondjudju). Oui, en mangeant c’est vraiment pas facile et je n’ai pas envie de retenter l’expérience. Il me semble que cela s’est bien fini pour toi 😉 mais en effet, lorsque l’on est en plein dans le processus, c’est éprouvant à vivre.

  • Audrey

    Merci beaucoup pour cet article haletant 🙂 et félicitations pour cette nouvelle aventure !

  • carole

    Bonsoir !
    Merci pour ce long article qui permet de voir comment tu évolues. Ça doit en plus te demander beaucoup de temps de rédaction, mais c’est pas inutile puisque tu es lu, ici, à l’autre bout du monde. Bravo pour ce nouveau job, félicitations et belle année 2018 😉

    • ameliemarieintokyo

      Merci beaucoup 🙂 Je suis désolée de mon retard ! J’ai des petits soucis de notification avec les commentaires ^^’.

  • tetoy

    Je suis en pleine démarche pour changer de société. Depuis deux mois j’enchaine les entretiens. Une coupure de deux semaines pour les vacances de Noël n’aidant pas pour le suivi j’ai l’impression. Je patiente. Certains me rappellent pour d’autres entretiens. D’autres proposent d’envoyer mon CV chez le futur client (la plupart de mes entretiens étant pour des ESN-SSII, des sociétés de service). Je ne sais pas si c’est moi qui suis impatiente ou si c’est leur façon de faire, mais j’ai l’impression que leur délai de réponse est suuuuper lent… Tu as dû avoir un stresse énorme XD (et ce n’est pas encore fini ^^’)
    Le préavis n’est pas long au Japon dans les faits réels, je trouve ça super.
    Courage pour la suite et surtout : félicitations ! Et en avant pour cette nouvelle page 🙂

  • Béné (ベネ) (@Bene_Fukuoka)

    Félicitations !
    Ca me rappelle moi il y a 3 ans.

    Je voulais juste préciser une chose : dans le graphisme on est embauché à un poste bien défini et ce qu’on fait à côté (édition vidéo, gestion de projet, marketing etc) est en quelque sorte une partie de notre métier puisqu’on apprend tout cela à l’école.
    C’était mon petit témoignage 🙂

    • ameliemarieintokyo

      Merci beaucoup! Cela me fait très plaisir et évidement, je comprends ta précision. Lorsqu’on a un « métier » les postes sont très certainement mieux défini. Comme j’ai plutôt fréquenté le milieu du 業務 (si on peut dire cela comme ça!) c’est très vite beaucoup plus vague en terme de tâche…

  • Umiko - Okasan

    Félicitations Amelie! Bonne continuation!

  • Marie

    Merci pour tes articles toujours très instructifs et critiques ! Je suis ton blog depuis deux ans et j’aime vraiment ta plume ! Bon courage pour la suite dans ton nouveau travail ! C’est vrai que ça ne doit pas être évident de faire face à ce sentiment de culpabilité vis-à-vis de ton entreprise actuelle, mais encore moins avec le regret surtout si tu visais cette boite depuis longtemps ! Félicitation pour tout !

    • ameliemarieintokyo

      Merci beaucoup de ton super méga gentil commentaire! Cela me fait très plaisir! Et effectivement, j’ai eu un petit pincement au coeur, mais je pense qu’il est important d’avancer et de faire de nouvelles choses – ce qu’ils ont très bien compris :).

  • Rill in Japan

    Raaah, je me suis tellement reconnue dans ce sentiment de redevance. Ma boîte actuelle me plaît aussi énormément et j’y ai beaucoup grandi. Je lui doit aussi mon visa.
    C’est difficile de ne pas se sentir coupable.

    Tu as fait le bon choix !!
    Bon courage pour les semaines à venir ! Et surtout parle nous vite du contenu !

    • ameliemarieintokyo

      Merci beaucoup! Heureusement que je ne leur dois pas mon visa, je serais encore plus gênée! Enfin, dans le fond, je suppose qu’il ne faut pas, parce que c’est normal de bouger et de passer à autre chose :). Oui, bien sûr!

  • Frédéric Pomarès

    あなたの新しい仕事で幸運。

    きっとあなたは新しいポジションでも成功を収めることでしょう
    car sans vous connaître autrement que par vos mails, je sais que vous y arriverez sans problèmes .
    Le « Nippon » doit être fier de vous.

    Continuez, je me régale de vos mail

    Frédéric … de Carnon*

    *c’est moins exotique mais je vois la mer de mes fenêtres en attendant de voir un jour celle de Lyo-nada (伊予灘) du quai d’Aoschima

  • Joranne

    Pfoulalala j’étais stressée rien qu’à la lecture de ton article. Mais c’est vraiment super chouette que ça ai fonctionné ET qu’en plus ce soit l’entreprise de tes rêves.

    Le monde du travail et de l’embauche n’a vraiment pas l’air simple au Japon et ça fait franchement peur.

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