Dozodomo: découvrez le tatouage au Japon

Associé pendant des décennies au crime organisé, le tatouage au Japon peine à se mettre à découvert. Historiquement, l’irezumi, tatouage traditionnel japonais, a déjà une connotation ambivalente, entre prestige du héros ou inversement, punition du criminel. Durant l’ère Edo (1600 – 1868) la signification de l’irezumi s’élargit pour devenir un art décoratif mais il est interdit à l’ère Meiji (1868 – 1912). Si le ban sur le tatouage est levé en 1945 avec l’occupation américaine, il est devenu le symbole des yakuzas. Beaucoup d’établissements publics interdisent l’entrée des gens tatoués dans les années 50. Depuis, le tatouage peine à se réhabiliter. Populaire auprès des jeunes, mais mal vu par les japonais en général, l’art de l’irezumi perdure néanmoins, transmis de maître à apprenti. Si les studios n’ont pas pignon sur rue comme en Europe, le bouche à oreille permet aux quelques 300 artistes tatoueurs de l’archipel de vivre de leur art. Souhaitant en savoir plus sur le milieu du tatouage à la japonaise, je suis allée à la rencontre de Garyô et Myriam, qui m’ont ouvert les portes de leur studio, au nord de Tokyo…

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