boutique kouketsu

Découvrez la boutique en ligne Kouketsu et dénichez votre indispensable sukajan !

Je suis vraiment très heureuse de vous présenter la boutique Kouketsu, spécialisée sur le Japon et très certainement une référence que vous allez garder pour votre shopping ! Sa créatrice, Lyna, a gentiment accepté de partager avec nous son parcours, ses motivations ainsi que les rêves qui se cachent derrière sa boutique en ligne.

A : Nous nous étions un peu perdues de vue, mais j’étais vraiment très heureuse de voir que tu ouvrais ta boutique ce mois-ci. Avant de nous lancer dans le vif du sujet, peux-tu te présenter en quelques mots ?

Lyna : Bien sûr. Je m’appelle Lyna, 23 ans depuis… plusieurs années déjà, et probablement pour les 10 prochaines années à venir ! L’Asie me passionne depuis toujours et j’adore y séjourner. Par ailleurs, je suis aussi particulièrement intéressée par les questions de développement personnel et de dépassement de soi, ainsi que par le sport. Cela m’amène à passer beaucoup de temps en solitaire, mais c’est formateur.

A : L’âge, c’est dans la tête avant tout. Quel parcours t’as amenée au Japon ?

Lyna : Pour résumer en quelques mots, on ne peut pas dire que j’ai un parcours linéaire. Après l’obtention de mon Bac, aucun cursus universitaire ne me parlait. Clairement, je me sentais déjà taillée pour l’entreprenariat. Et j’avais en moi cette passion pour le Japon, sa culture et sa mode. Cela m’a menée à entrer dans une école de commerce pour jeunes entrepreneurs tout en suivant une formation en tant que nail artist (ndlr: professionnel spécialisé dans le stylisme ongulaire).

A : J’ignorais totalement que tu avais cet intérêt pour le Nail Art ! (rires)

Lyna : Surprise ! (rires) Mon projet était d’ouvrir un salon de beauté à la japonaise avec le nail art pour principale activité. J’ai reçu une solide formation à la française en tant que prothésiste ongulaire tandis que j’ai appris le nail art en autodidacte. Je m’aidais d’ouvrages et de magazines japonais spécialisés commandés en ligne. Enfin, mon école de commerce alliait à la fois cours théoriques et pratiques à travers des projets individuels. À la fin de ma formation, j’ai présenté mon projet devant un jury composé de plusieurs grands chefs d’entreprises. J’ai les ai tous conquis !

Cependant à ma sortie d’école je n’avais que 19 ans. Je n’étais certainement pas prête à me lancer. J’ai pris mes valises direction Paris pour un poste chez un fournisseur en parfumerie de luxe. Pour avancer ma carrière au sein de mon entreprise, je travaillais le plus possible tout en menant en parallèle un BTS de commerce international à distance. Résultats des courses, un burnout. Grimper les échelons et rester 40 ans dans la même boite, ce n’était peut-être pas le bon schéma de vie pour moi. Je me suis remise en question et j’ai pris du temps pour réfléchir à ce que je voulais vraiment de la vie. La méditation, le sport et la lecture m’ont permis de faire le tri et de définir mes objectifs – y compris les plus fous.

A : Tu t’es lancée très jeune dans le monde du travail et ça n’a pas dû être évident à gérer. Je suis contente que tu aies repris pied en prenant du temps pour toi. C’est durant cette étape de ta vie – cette période de réflexion, que tu t’es tournée vers le Japon ?

Lyna : Tout à fait. Mon intérêt pour l’Asie et surtout le Japon ne m’ont jamais lâchée. Ayant voyagé au Japon à plusieurs reprises, j’avais cette envie profonde d’y retourner pour y vivre. En d’autres mots, les sirènes de l’expatriation m’appelaient ! Mon visa vacances-travail en poche, j’ai repris mes valises direction Tokyo. Cette fois sans vraiment savoir ce que j’allais y faire. Mais n’est-ce pas là le concept même de ce visa !? (rires)

A : Si, complètement. Et alors, une fois sur place, as-tu eu une révélation ?

Lyna : Mon expérience du Japon a été géniale – mais pas tous les jours évidente. J’ai même failli rentrer au bout de 5 mois – dieu merci, je suis partie me ressourcer ailleurs en Asie à la place. Je suis revenue régénérée et j’ai repris goût à tout ce qui fait que j’adore le Japon. À l’expiration de mon visa, j’ai fait le choix de m’inscrire en école de japonais. J’ai traversé beaucoup d’épreuves, mais chacune fut une nouvelle occasion d’en apprendre plus sur moi et les autres. Cette expérience a contribué à mon développement personnel !

A : J’aimerais avoir ta philosophie de vie ! Qu’est-ce que tu apprécies le plus au Japon ? Ou le moins ? As-tu eu des déceptions ou des surprises ?

Lyna : Ça tombe bien que tu me poses la question, car l’idée de faire une liste me trotte dans la tête depuis un moment ! Bon, il faut garder en tête que je n’ai habité qu’à Tokyo. Déjà, j’adore comment cette ville est dynamique de jour comme de nuit. Tu peux sortir te promener à n’importe quelle heure, tu croises toujours quelqu’un, n’importe où. Ensuite, grand classique je sais, mais la sécurité. Adorant vivre la nuit, je sais que je peux sortir tranquillement même dans des petites ruelles paumées, je n’y risque rien. Un vrai sentiment de liberté !

Je poursuis avec les conbini (rires).

A : Les conbini, c’est la vie ! (rires)

Lyna : C’est tellement pratique, encore plus pour les oiseaux de nuit comme moi ! Et les Donki (ndlr: sorte de  foir’ fouille japonaise) ! Je me rappelle m’être acheté une table basse après une soirée à 3 heures du matin. C’est vraiment pas en France que tu peux faire ça !

Et puis le Japon, c’est aussi toujours de nouvelles choses et concepts à découvrir, des rencontres enrichissantes où que tu ailles, quelle  que soit l’heure. Tous les jours tu apprends. Je m’y sens bien. Juste d’être à Tokyo, de prendre mon vélo et de pédaler n’importe où pour me poser et lire, méditer, observer. Admirer la vue depuis les différents observatoires. Malgré la vie à 100 à l’heure, finalement on trouve beaucoup de possibilité de se ressourcer. Je marche au milieu d’une foule, je tourne dans une rue et là, calme complet. Je marche, débouche sur un temple. C’est magique !

A : C’est une véritable ôde à Tokyo que tu me fais là ! Il ne faut pas oublier le glamour et les salarymans enivrés !

Lyna : (rires) Ce qui m’a le plus surprise sont les japonais respectant à la lettre la plupart des règles mais en enfreignant certaines sans aucun scrupule : rouler à contre-sens à vélo, traverser les feux rouges en vélo – alors qu’à pied, même au milieu de la nuit dans une rue déserte ils attendant que le feu soit vert pour traverser. Tu parles d’un paradoxe !

Sinon, je regrette un peu le manque de choix dans les supermarchés et les portions de nourriture vraiment minuscules. Par ailleurs, les produits de beauté locaux ne me semblent pas faits pour nous, d’où l’obligation de commander en ligne ou de demander à la famille d’envoyer des colis. Et puis même avec Amazon, je souffre du manque d’accès aux livres francophones ou anglophones. Beaucoup d’ouvrages que je recherche ne sont pas forcément en ligne et c’est frustrant.

Cependant, c’est le jeu. On ne s’expatrie pas à l’étranger en s’attendant à avoir la France à portée de main non plus et j’ai hâte de repartir !

A : Et les japonais ? Bien ou bien ?

Lyna : Je trouve que le contact avec les japonais reste assez superficiel. J’ai beau être solitaire et sauvage, quand je me lie d’amitié avec une personne, c’est authenticité à 100%. C’est important de s’investir dans ses relations et j’ai encore beaucoup de mal à retrouver ce lien au Japon. Cependant, je ne doute pas d’arriver un jour à me faire des amis exceptionnels !

A : C’est un commentaire qui revient souvent à propos de nos amis les nippons. La langue et la culture jouent beaucoup. Mais nous nous égarons. Peux-tu nous parler maintenant de ton projet ? Tu as ouvert ta propre boutique en ligne, Kouketsu. Pourquoi avoir choisi un nom japonais ? Et c’est quoi le concept ?

Lyna : Rendre de beaux vêtements japonais accessibles pour tous et à un prix abordable ! Par exemple, le sukajan (スカジャン), un blouson très emblématique au Japon, est le produit phare de ma boutique. Et pour cause, c’est un vêtement très prisé par beaucoup ! Cependant partir au Japon rien que pour s’acheter un blouson, ce n’est pas à la portée de toutes les bourses. Avec ma boutique Kouketsu, je propose ainsi des vêtements, accessoires et décoration d’intérieur japonais sélectionnés avec soin afin de bien mettre en avant cet aspect traditionnel que j’aime tant. Je ne travaille qu’avec des fournisseurs que j’ai choisi après avoir vérifié la qualité des produits et des modèles.

boutique kouketsu

Côté nom, je souhaitais bien sûr clairement me rattacher au Japon. Kouketsu, en japonais 高潔, signifie noble, noblesse, mais aussi intégrité. Je recherchais un mot qui symbolise l’élégance, le raffinement, mais aussi le pouvoir. Honnêtement, j’ai pas mal tourné en rond ! Je revenais sans cesse aux mêmes noms. Puis ce fut le déclic et ce mot, noblesse, qui rassemble toutes ces valeurs auxquelles je tiens.

Au delà de ma boutique, je songe déjà à développer ma propre marque. Je souhaite me démarquer sur ce marché et pouvoir dans le futur, avoir ma propre ligne de vêtements avec mon logo ! Développer une gamme de luxe fait aussi partie de mes objectifs plus lointains.

boutique kouketsu

A : Très cool ! Depuis que je suis passée sur ta boutique je rêve d’ailleurs d’avoir un sukajan – je dois l’avouer, j’ai dû chercher ce que c’était exactement. C’est là que j’ai découvert ton blog. Quel a été le déclic pour te lancer ?

Lyna : Clairement mon amour pour le Japon m’a poussée à créer un projet avec ce pays ! Cependant, c’est un projet que j’ai pris le temps de mûrir. J’ai fait des recherches sur l’entreprenariat et plus particulièrement le modèle américain depuis un peu plus de 3 ans. Comme l’entreprenariat et le développement personnel vont souvent de pair, j’ai fait beaucoup de lectures, suivi des conférences et des présentations. Cela me parle, me passionne et me procure beaucoup de motivation ! J’ai senti le moment venu de prendre mon envol, de lâcher la théorie et de me lancer dans la pratique. J’ai fait la demande de mon statut d’auto-entrepreneur – ayant soif de commencer cette aventure.

En parallèle, j’ai remarqué à quel point le Japon est toujours une référence dans le monde. La demande est là. J’ai croisé les bonnes personnes qui m’ont inspirée et j’ai défini plus précisément mon envie s’ouvrir une boutique et de lancer une marque.

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A : On te sent vraiment très dynamique et prête à te lancer en effet ! Visiblement, tu ne manques pas de compétences non plus. Quelles ont été les difficultés ?

Lyna : Le côté technique – la mise en place du site, a été le plus dur. Je suis perdue dès qu’il s’agit d’informatique mais heureusement, j’ai été formée par quelqu’un dans le milieu et la boutique Kouketsu a pu voir le jour. Ça, et la partie marketing, ont nécessité que je trouve des personnes pour m’aider !

A : Je tiens à te dire que ton site est vraiment très beau. Je tiens un blog, mais quand il s’agit d’aller le bidouiller, je pleure des larmes de sang… As-tu des conseils pour ceux qui pensent à lancer leur entreprise ?

Lyna : Comme à l’américaine, n’attendez pas d’être parfaitement au point pour vous lancer, sinon ça n’arrivera jamais. Ne craignez pas l’échec, cela fait partie de la réussite.

A : Ne pas avoir la trouille. Je note. Que souhaites-tu réaliser avec Kouketsu ?

Lyna : J’ai des rêves de grandeurs (rires). C’est toujours en lien avec le Japon et l’entreprenariat. Étape par étape, je veux que mon projet grandisse, que la marque voit le jour et gagne en notoriété. Sur un plan plus personnel, j’aimerais devenir un modèle de réussite et animer à mon tour des conférences qui puissent aider les autres à se surpasser. Partager mes connaissances, mon expérience, donner de la force aux gens. J’ai encore beaucoup de travail devant moi.

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A : J’espère bien avoir un autographe sur ton premier bouquin ! As-tu un petit mot à partager avec tes clients ?

Lyna : J’espère avant tout que mes articles vous plairont pour leur qualité et leur design ! Vous pouvez aussi nous contacter si vous avez des questions relatives à la taille ou si vous souhaitez voir certains articles sur le site. Nous ferons le nécessaire pour répondre à vos demandes si c’est réalisable !

A : Merci !

À vous de découvrir la boutique Kouketsu et d’encourager sa créatrice ! Personnellement, j’ai un gros coup de coeur pour les blousons sukajan. Définitivement une pièce à avoir dans sa penderie pour le printemps !

Le site est anglophone, mais reste accessible et clair. Chaque produit est accompagné de photo et d’une description détaillée. Les vêtements sont disponibles en plusieurs tailles et un guide est à disposition pour retrouver la vôtre. Les prix sont donnés en dollars américains et le paiement se fait en ligne. Les frais de livraison sont gratuits. Vous pouvez créer votre compte et vous inscrire pour recevoir des nouvelles.

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